infréquentable

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

(1842)[1] Dérivé de fréquentable, avec le préfixe in-.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
infréquentable infréquentables
\ɛ̃.fʁe.kɑ̃.tabl\

infréquentable \ɛ̃.fʁe.kɑ̃.tabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui ne peut pas être fréquenté : auquel on ne peut pas accéder.
    • Et un pareil site, un pareil trésor, situé aux portes de la ville, était hier encore infréquentable et infréquenté, faute d’un modeste sentier ! — (Claude-François Denecourt, Travaux-Denecourt, dédiés aux amis de la forêt de Fontainebleau. Encore une promenade, la plus belle parmi les plus belles, Fontainebleau, 1864, page 42)
  2. Qui ne peut décemment pas être fréquenté.
    • Les filles publiques y allaient exhiber leurs appas et s’enivrer de punch ; elles en faisaient un endroit infréquentable pour la société honnête. — (Agricol Beynet, Les chroniques du Palais-Royal, L. Baillière & H. Messager, Paris, 1860, page 233)
    • Et, pour ce qui est de l’homme, en Beethoven, il le jugeait mal élevé, insouciant de sa tenue, en un mot infréquentable. — (Teodor de Wyzewa, Beethoven et Wagner, Perrin & Cie, Paris, 1898, page 94)
    • Élément central du cordon sanitaire qui vise à rendre infréquentable toute proposition politique en rupture avec l’ordre économique, l'assimilation de la gauche à l’extrême droite vient au commentateur aussi spontanément que le braiment à l’âne, si bien qu’on attend sans être jamais déçu la prochaine balourdise. — (« Le centre est encore fécond… », Pierre Rimbert, Le Monde diplomatique, mars 2020, page 2.)

Antonymes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

→ voir fréquent et fréquenter

Traductions[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 253.