remontrant

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Français[modifier le wikicode]

Forme de verbe [modifier le wikicode]

Voir la conjugaison du verbe remontrer
Participe Présent remontrant
Passé

remontrant \ʁə.mɔ̃.tʁɑ̃\

  1. Participe présent du verbe remontrer.

Étymologie[modifier le wikicode]

(XVIIe siècle). Nom donné aux partisans de Jacobus Arminius en raison de la remontrance qu'ils adressèrent en 1610 aux États de Hollande et de Frise-Occidentale.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
remontrant remontrants
\ʁə.mɔ̃.tʁɑ̃\

remontrant \ʁə.mɔ̃.tʁɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : remontrante)

  1. (Protestantisme) Membre de la fraternité remontrante, une dénomination protestante.
    • L'arminianisme évangélique est fondé sur les cinq points des Remontrants. — (Mildred Bangs Wynkoop, Les Fondements de la théologie wesleyo-arminienne, Chennevière-sur-Marne : Maison des publications nazaréennes, 1999, p. 61)
    • Le texte latin, publié à Gouda en 1687 par le remontrant Philippe van Limborch, n'était que la traduction, réalisée par un chrétien néerlandais, de l'original portuguais [...] — (REVAH, De I. S.. Des marranes à Spinoza. Paris : Librairie philosophique J. Vrin, 1995, page 109)

Synonymes[modifier le wikicode]

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin remontrant
\ʁə.mɔ̃.tʁɑ̃\

remontrants
\ʁə.mɔ̃.tʁɑ̃\
Féminin remontrante
\ʁə.mɔ̃.tʁɑ̃t\
remontrantes
\ʁə.mɔ̃.tʁɑ̃t\

remontrant \ʁə.mɔ̃.tʁɑ̃\ masculin

  1. (Protestantisme) Relatif à la fraternité remontrante.
    • Sur les quinze ministres qui avaient représenté au synode le parti remontrant, quatorze, ayant refusé de se taire sur leurs convictions, furent exilés. — (Matthieu Lelièvre. La Théologie de Wesley. Nîmes : Publications Évangéliques Méthodistes, 1990, page 37)
    • L'Église arminienne, ou remontrante d'après la remontrance adressée en 1610 aux États-Généraux par l'ancien pasteur de Maurice d'Orange, Johannes Uytenbogaert [...], et quarante-trois de ses confrères, est interdite — (David Do Paco, Des religions dans la ville : ressorts et stratégies de coexistence dans l'Europe des XVIe-XVIIIe siècles. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2010, page 62)

Traductions[modifier le wikicode]