tard d’époque

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Locution adjectivale [modifier le wikicode]

Invariable
tard d’époque
\taʁ.d‿e.pɔk\

tard d'époque \taʁ.d‿e.pɔk\ masculin et féminin identiques, invariable

  1. D'époque tardive (en parlant d'une œuvre d'art, d'un artefact, associés à une époque).
    • Monsieur Blandinet. — Un monsieur qui est là, en bas, demande si vous seriez acheteur de cette petite statuette — ce qui m'étonnerait bien.
      Daniel. — Pour quelle raison ?
      Monsieur Blandinet. — Parce que je la crois tard d'époque.
      — (Sacha Guitry, N'écoutez pas Mesdames & Faisons un rêve, N'écoutez pas, Mesdames, acte Ier ; Le Livre de Poche [© Librairie académique Perrin], Paris, 1965, page 37)
    • Bâti, tard d’époque, sous Trajan, achevé (s’il le fut jamais) sous Caracalla, modifié par les Byzantins, transformé en citadelle par les Arabes, c’est un édifice romain, d’une majesté grandiose et d’une dimension gigantesque, en superficie, en hauteur, à l’échelle de l’orgueil latin et de l'immense Asie, dont le conquérant a voulu, en les annexant, respecter les dieux. — (Émile Henriot, Splendeurs de Baalbek, dans Les nouvelles littéraires, n° 1172 du 16 février 1950, Paris, 1950, page 7)
    • Silhouette tout en minceur suivant l’épanouissement du buste, lignes Torpille, Cigare et Fusée déjà signalés, Minaret et sa tunique raidie à laquelle s’oppose l’étroit enroulement des jambes … puis un peu plus tard d’époque, comme disent les antiquaires, sous les effets blousés que nous verrons se développer car ils sont d’une exécution facile, d’un usage simple, d'un charme jeune et seyant. — (Créateurs (Article non signé), dans Paris-Dakar, quotidien n° 4165 du 26 septembre 1949, Paris, 1949, page 4)

Traductions[modifier le wikicode]