vendeur d’orviétan

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Locution  composée de vendeur et de orviétan

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
vendeur d’orviétan vendeurs d’orviétan
\vɑ̃.dœʁ d‿ɔʁ.vje.tɑ̃\

vendeur d’orviétan \vɑ̃.dœʁ d‿ɔʁ.vje.tɑ̃\ masculin

  1. (Sens figuré) Charlatan.
    • Dans ce petit cabaret, je trouvai trois braves dont les chapeaux étaient galonnés d’or, l’uniforme blanc, les revers roses, les moustaches cirées de noir, les cheveux tout poudrés à frimas, et qui parlaient aussi vite que des vendeurs d’orviétan. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
    • Elle s’est passionnée pour l’esprit, pour le génie, pour l’âme de ce marchand de stances, de ce vendeur d’orviétan littéraire ; […] . — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Le prisonnier avait débité tout ceci avec la rapidité d’un vendeur d’orviétan, et avec une voix si haute, que Joseph en fut tout étourdi. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
    • Je crois, à vrai dire, que ces vendeurs d’orviétan littéraire jouissent de leur reste. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., page 37)
    • Quintin mena d’abord Colombe parmi un groupe d’artisans où il lui désigna un boulanger, deux charpentiers, un vendeur d’orviétans qui se faisait passer pour apothicaire. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), chapitre 8, page 99, éditions Gallimard, 2001. Note : l’auteur recourt au pluriel pour le second nom commun de la locution.)

Synonymes[modifier le wikicode]