Élisabeth

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Elísabeth, Elisabeth

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) Du latin Elisabeth (« Dieu est ma demeure ») dérivé de l’hébreu אלישבע, Elisheva (« Dieu est promesse ») → voir אליהו (« Élie ») et בית, beth (« maison »). Le prénom hébraïque a été porté dans l’Ancien Testament par Élishéba, épouse d’Aaron et belle-sœur de Moïse, et dans le Nouveau Testament par Élisabeth (mère de Jean le Baptiste). Toutefois, Elisabeth et אלישבע n'ont en partage que la première partie de ce nom אלי signifiant Mon Dieu et les dernières parties de chacun de ses noms ont un sens différent, l'un traitant de maison pour Elisabeth et le second, Elisheba, traitant du nombre sept et relatif à une semaine écoulée, un cycle accomplit, qui vient à la fin, comme une promesse. De fait, Elisabeth est un nom hébraïque romanisé, et ne portant pas le sens du nom originel.

Prénom [modifier le wikicode]

Élisabeth \e.li.za.bɛt\ féminin

  1. Prénom féminin.
    • Élisabeth était forcée de se parler à elle-même au lieu de communiquer ses idées, car elle se sentait sans pairs qui la comprissent. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
    • Elle s’appelait Élisabeth Mabille, elle avait mon âge. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 127)

Nom propre [modifier le wikicode]

Nom propre
Élisabeth
\e.li.za.bɛt\

Élisabeth \e.li.za.bɛt\ féminin, au singulier uniquement

  1. (Christianisme) Mère du prophète Jean le Baptiste.

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

Notes[modifier le wikicode]

« Les prénoms Élisabeth et Isabelle sont interchangeables au XVIIe siècle[1]. »

Diminutifs[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi[modifier le wikicode]

  1. Jean Delisle, Interprètes au pays du castor, Presses de l'Université Laval, 2019, page 137).