à demeure
Français
Étymologie
Locution adverbiale
à demeure \a.də.mœʁ\
- De manière à rester dans le même endroit, dans le même état, à demeurer stable, à n’être pas déplacé.
- Partant, son entrée dans le monde et ses premiers pas dans le champ de l’action pratique ne sont, le plus souvent, qu’une suite de chutes douloureuses ; il en reste meurtri, et, pour longtemps, froissé, parfois estropié à demeure. — (Gustave Le Bon, Psychologie des foules, Alcan, 1895, livre II)
- Dans les autres pays on forme les cafeteries en semant la cerise en pépinière ou mieux à demeure, si le quartier est pluvieux. — (« Café », dans le Dictionnaire du commerce et de l’industrie, Bruxelles : à l’imprimerie de A. Cauvin, 1837, volume 1, page 414)
- Il n’avait fait jusqu’ici que des séjours dans notre ville : il y est maintenant à demeure.
Dérivés
- On dit aussi, en termes de jurisprudence, à perpétuelle demeure.
- Modèle:agri labourer à demeure, donner le dernier labour avant de semer.
- Modèle:agri semer à demeure, répandre la semence dans un lieu d’où la plante ne doit pas être transplantée.
- On sème à demeure le persil, le cerfeuil.