épices des juges
Français
Étymologie
- Anciennement celui qui avait gagné son procès faisait présent au juge ou au rapporteur de quelques dragées ou confitures (voir épices).
- Les épices ayant été rares et chères, elles constituaient autrefois une monnaie d’échange[1][2][3][4].
Locution nominale
épices des juges \e.pis.dɛ.ʒyʒ\ féminin
- (Vieilli) Taxe volontaire puis obligatoire due au juge d'un procès.
- Il me redemandait sans cesse ses épices,
Et j’ai tout bonnement couru dans les offices
Chercher la boîte au poivre ; — (Jean RacineLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., les Plaideurs, acte II, scène 7)
- Il me redemandait sans cesse ses épices,
Abréviations
- épices (par ellipse)
Apparentés étymologiques
Traductions
Références
- ↑ Benoît Crespin, La cuisine du futur, c'est maintenant!, Edipro, 2016, p. 21
- ↑ Catherine Ducatillion, Landy Blanc-Chabaud, L'art d'acclimater les plantes exotiques: Le jardin de la Villa Thuret, Ed° Quae, 2010, p. 22
- ↑ Hussein I. El-Mudarris, Olivier Salmon, Les relations entre les Pays-Bas et la Syrie ottomane au XVIIe siècle, Ed° El-Mudarris, 2007, p. 38
- ↑ Dictionnaire de la conversation et de la lecture, Volume 24, Paris, 1835, p. 475
- « épice », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage