Ambiorix

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Nom propre [modifier le wikicode]

Ambiorix \ɑ̃.bjɔ.ʁiks\ masculin

  1. (Histoire) Roi des Éburons.

Traductions[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

  • Ambiorix sur l’encyclopédie Wikipédia
  • Ambiorix sur l’encyclopédie Vikidia

Gaulois[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Prénom attesté[1][2], composé de ambio- et de rix[1][2]. Son nom signifie « Enclos-du-Roi », « Roi-Alentour » ou « Riche-Alentour ».

Prénom [modifier le wikicode]

Ambiorix *\Prononciation ?\ masculin

  1. Prénom gaulois.
  2. Ambiorix, roi des Éburons, un peuple gaulois.

Références[modifier le wikicode]

  • [1] Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, préf. de Pierre-Yves Lambert, Errance, Paris, 2003, 2e édition, ISBN 2-87772-237-6 (ISSN 0982-2720), page 257 et 258
  • [2] Jean-Paul Savignac, Dictionnaire français-gaulois, La Différence, 2004, ISBN 978-2729115296, page 220

Latin[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du gaulois Ambiorix.

Nom propre [modifier le wikicode]

Cas Singulier
Nominatif Ambiorix
Vocatif Ambiorix
Accusatif Ambiorigem
Génitif Ambiorigis
Datif Ambiorigī
Ablatif Ambiorigĕ

Ambiorix \Prononciation ?\ masculin

  1. Roi des Éburons, un peuple gaulois.
    • Interfecto Indutiomaro, ut docuimus, ad eius propinquos a Treveris imperium defertur. Illi finitimos Germanos sollicitare et pecuniam polliceri non desistunt. Cum ab proximis impetrare non possent, ulteriores temptant. Inventis nonnullis civitatibus iureiurando inter se confirmant obsidibusque de pecunia cavent: Ambiorigem sibi societate et foedere adiungunt. Quibus rebus cognitis Caesar, cum undique bellum parari videret, Nervios, Aduatucos ac Menapios adiunctis Cisrhenanis omnibus Germanis esse in armis, Senones ad imperatum non venire et cum Carnutibus finitimisque civitatibus consilia communicare, a Treveris Germanos crebris legationibus sollicitari, maturius sibi de bello cogitandum putavit. — (César, De Bello Gallico, 4, 2)
      Après la mort d'Indutiomaros, dont nous avons parlé, les Trévires donnèrent le commandement à ses proches. Ceux-ci ne cessèrent de solliciter les Germains de leur voisinage, et de leur promettre des subsides : ne pouvant rien obtenir des nations voisines, ils s'adressèrent aux peuples plus éloignés. Ils réussirent auprès de quelques cités, se lièrent par des serments et donnèrent des otages pour sûreté des subsides. Ils associèrent Ambiorix à leur pacte. Informé de ces menées, et voyant que la guerre se préparait de toutes parts ; que les Nerviens, les Atuatuques, les Ménapes, ainsi que tous les peuples de la Germanie cisrhénane joints à eux, étaient en armes ; que les Sénons ne se rendaient point à ses ordres et se concertaient avec les Carnutes et les états voisins : que les Trévires sollicitaient les Germains par de nombreuses députations, César crut devoir hâter la guerre.

Voir aussi[modifier le wikicode]

  • Ambiorix sur l’encyclopédie Wikipédia
  • Ambiorix sur l’encyclopédie Vikidia

Références[modifier le wikicode]