Raeti

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Latin[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Étymologie obscure.
Mot (et peuple) étrusque selon Pline (voir citation) dont le nom dérive de leur dux Raetus mais ce type de « fabrication éponymique », courante, doit être écartée[1].
Apparenté[1] au vénète Reitia (« grande déesse »), l’Ὀρθία, Orthía des Grecs, lui-même[2] à rigidus (« dur, rigide »), ou orthius (« élevé, haut ») via le grec.
Peut-être un exonyme donné par les Celtes[3] tiré du radical gaulois rat- (« élevé, haute », « forteresse ») qui est dans Argento-ratum soit le sens de « Grands » ou « peuple du haut pays ».

Nom commun [modifier le wikicode]

Cas Pluriel
Nominatif Raetī
Vocatif Raetī
Accusatif Raetōs
Génitif Raetōrum
Datif Raetīs
Ablatif Raetīs

Raeti \Prononciation ?\ masculin pluriel

  1. Rhètes, peuple habitant au nord des Alpes, entre le Danube, le Rhin et le Lech.
    • Incolae Alpium multi populi, sed inlustres a Pola ad Tergestis regionem Fecusses, Subocrini, Catali, Menoncaleni iuxtaque Carnos quondam Taurisci appellati, nunc Norici. his contermini Raeti et Vindolici, omnes in multas civitates divisi. Raetos Tuscorum prolem arbitrantur a Gallis pulsos duce Raeto. verso deinde in Italiam pectore Alpium Latini iuris Euganeae gentes, quarum oppida XXXIIII enumerat Cato. — (Pline, Naturalis Historia, III, 133)
      Les Alpes sont habitées par beaucoup de peuples ; ceux qui ont du renom sont, de Pola à la région de Tergeste, les Sécusses, les Subocrins, les Catales, les Monocalènes ; et, auprès des Carniens, le peuple appelé jadis Taurusque, maintenant Norique. À ces derniers touchent les Rhètes et les Vindéliciens, tous divisés en beaucoup de cités. On regarde les Rhètes comme issus des Étrusques, expulsés par les Gaulois et conduits par le chef Rhétus. Sur le versant des Alpes qui regarde l’Italie, sont les nations Euganéennes, jouissant du droit latin, et dont Caton énumère trente-quatre villes.
    • In mediterraneo regionis decimae coloniae Cremona, Brixia Cenomanorum agro, Venetorum autem Ateste et oppida Acelum, Patavium, Opitergium, Belunum, Vicetia. Mantua Tuscorum trans Padum sola reliqua. Venetos Troiana stirpe ortos auctor est Cato, Cenomanes iuxta Massiliam habitasse in Volcis. Feltrini et Tridentini et Beruenses Raetica oppida, Raetorum et Euganeorum Verona, Iulienses Carnorum. dein, quos scrupulosius dicere non attineat, Alutrenses, Asseriates, Flamonienses Vanienses et alii cognomine Carici, Foroiulienses cognomine Transpadani, Foretani, Nedinates, Quarqueni, Tarvisani, Togienses, Varvari. — (Pline, Naturalis Historia, III, 130)
      Dans l’intérieur de la dixième région, colonies, Crémone, Brixia, dans le territoire des Cenomans ; chez les Vénètes, Ateste, et les villes d’Acelum, de Padoue, d’Opitergium, de Bellune, Vicence, et Mantoue, la seule ville transpadane qui reste des Étrusques. Caton pense que les Vénètes sont d’origine troyenne, et que les Céromans ont habité auprès de Marseille parmi les Volces. Puis viennent les gens de Feltre, les Tridentins, les Béruniens, dont les villes sont rhétiques ; Vérone, qui appartient aux Rhètes et aux Euganéens ; Julia, qui appartient aux Carniens ; puis des peuples qu’il n’importe pas d'énumérer scrupuleusement, les Alutriens, les Assériates, les Flamoniens Vaniens, et d’autres surnommés Culiques ; les Forojuliens, surnommés Transpadans ; les Forétans, les Nédinates, les Quarquènes, les Taurisans, les Togiens, les Varbares.

Variantes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

  • Rhètes sur l’encyclopédie Wikipédia

Références[modifier le wikicode]