alcoolâtre

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1838) Attesté en premier lieu chez Balzac dans Traité des excitants modernes. Dérivé de alcool, avec le suffixe -lâtre.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
alcoolâtre alcoolâtres
\al.kɔ.lɑtʁ\

alcoolâtre \al.kɔ.lɑtʁ\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Qui est alcoolique profond.
    • Il y avait eu des nuits où il pensait qu'il pourrait rester indéfiniment sur son moelleux matelas tandis que Mère Fourmi, divorcée et alcoolâtre, dormait dans la chambre voisine, totalement indifférente aux aventures de son adolescente de fille. — (Sérgio Rodrigues, Dribble, traduit de l’espagnol par Antoine Volodine et Ana Isabel Sardinha Desvignes, 2015)
    • L’homme, parait-il, est né alcoolâtre, car ces « stomachiques » sont tout uniment pour les buveurs d’eau, un moyen détourné de manquer à leurs vœux d’abstinence. — (Paul d’Ivoi, Le Maître du Drapeau Bleu, Éditions Jules Tallandier, 1935, page 364)

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
alcoolâtre alcoolâtres
\al.kɔ.lɑtʁ\

alcoolâtre \al.kɔ.lɑtʁ\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Personne profondément alcoolique.
    • Aussi, par le retour constant de ces empoisonnements, l’alcoolâtre finit-il par changer la nature de son sang ; il en altère le mouvement en lui enlevant ses principes ou en les dénaturant, et il se fait chez lui un si grand trouble, que la plupart des ivrognes perdent les facultés génératives ou les vicient de telle sorte qu’ils donnent naissance à des hydrocéphales. — (Honoré de Balzac, Traité des excitants modernes, 1838)
    • Dans le camp opposé, se trouve la multitude, moins respectable, des alcoolâtres, des alcooliques, la clientèle des bars et des débits, qui se gorge des spiritueux les plus divers ; puis, formant une seconde catégorie, les professionnels qui sans boire l’alcool en vivent pourtant, les distillateurs, bouilleurs de cru, et débitans ; et, enfin, derrière ceux-là, les personnages qui ont intérêt à ménager les intéressés, qu’ils soient bouilleurs, débitans ou buveurs. — (Albert Dastre, L’Alcool, aliment ou poison, 1903, page 906)

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]