bottelable

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1845)[1] Mot dérivé de botteler, avec le suffixe -able.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
bottelable bottelables
\bɔt.labl\

bottelable \bɔt.labl\ masculin et féminin identiques

  1. (Agriculture) Que l’on peut lier en botte.
    • Dans les pays où l’on bat immédiatement après la moisson, il faut des machines à grand travail, en bout, ordinaires, américaines ou anglaises, suivant que l’on veut de la paille brisée ou de la paille bottelable. — (J. A. Grandvoinnet, article Machines à battre dans l’Encyclopédie pratique de l’agriculture, tome IX, Firmin Didot, Paris, 1864, page 825)
    • Les batteuses destinées aux grandes exploitations, ou aux entrepreneurs de battage, égrènent les céréales à l’aide de batteurs d’une addez grande longueur pour admettre la paille en travers, ou dans une direction très-peu inclinée sur l’axe ; et de façon que la paille en sorte assez peu froissée pour être bottelable et même vendable ; [...] — (Mémoires publiés par la Société centrale d’agriculture de France - année 1874, Mme Ve Bouchard-Huzard, Paris, 1875, page 453)
    • C’est surtout le cas à Argenteuil, où les cultivateurs, et en particulier M. Louis Lhérault, excellent à produire des Asperges d’un volume extraordinaire (souvent de 8, 10, 12 et jusqu’à 16 et 18 centimètres de tour, et parfois une longueur bottelable de 30 à 35 centimètres), et confectionnent pour les marchands de primeurs et les étalages des restaurateurs des bottes [...] deux et trois fois plus grosses que les bottes d’Asperges ordinaires. — (Revue horticole, 48e année, Librairie horticole de la maison rustique, Paris, 1876, page 135)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Figure dans la deuxième édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 44.