cheval de prise

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

De cheval et prise.

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
cheval de prise
\ʃə.val də pʁiz\
chevaux de prise
\ʃə.vo də pʁiz\

cheval de prise \ʃə.val də pʁiz\ masculin

  1. (Cavalerie) Cheval pris à l’ennemi.
    • Le P. Jousse — car on ne lui dit pas mon lieutenant mais “mon Père” — me céda son propre cheval, un grand alezan dans le style de Page, tandis que lui montait un cheval de prise allemand et l’on partit s’apéritiver d’une trotte de 8 kilomètres dans des forêts splendides au crépuscule. — (Gabrielle Baron, Mémoire vivante : vie et œuvre de Marcel Jousse, 1981, page 50)
    • Mais à peine le cheval de prise sentit le portemanteau, qu’il se mit à se cabrer, et Fabrice, qui montait fort bien, eut besoin de toute sa force pour le contenir. — (Stendhal, La Chartreuse de Parme, 1846)
    • Aux ressources provenant des dépôts d’Allemagne, il conviendrait d’ajouter les chevaux de prise et les animaux réquisitionnés sur le territoire français. — (Revue militaire de l’étranger, volume 1, 1895, page 380)

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  • Étienne Alexandre Bardin, Dictionnaire de l’armée de terre, 1841.