corporéité
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Du latin médiéval corporeitas.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
corporéité | corporéités |
\kɔʁ.pɔ.ʁe.i.te\ |
corporéité \kɔʁ.pɔ.ʁe.i.te\ féminin
- Pour un humain, fait d'avoir un corps.
L’homme est un être corporel; la corporéité n’est pas une partie de lui mais une dimension constitutive de son essence créée.
— (Ramon Martinez de Pison, Création et liberté : essai d’anthropologie chrétienne, éditeur Médiaspaul, 1997)L'importance de la doctrine monastique ne saurait être sous-estimée, puisqu'elle a transmis au monde chrétien – et, par l'entremise de celui-ci, à la modernité occidentale – les bases, parfois inconscientes et donc méconnues, de notre conception de la corporéité.
— (Fabrizio Vecoli, « Le corps des moines », Argument, XXVII, 1, automne-hiver 2024-2025, pages 6-7)
- Idée et perception de son propre corps. (information à préciser ou à vérifier)
On peut donc dissocier conceptuellement actes du corps, corporalité, et actes de l’esprit, corporéité.
— (A. F. Hoyaux, « De la poïesis comme expression et construction des mondes », dans Activité artistique et spatialité, Editions l’Harmattan, 2010)
- Dimension purement matérielle d'un objet.
À titre de mesure de valeur, l’or n’est que de la monnaie idéale et de l’or idéal ; à titre de simple moyen de circulation il est de la monnaie symbolique et de l’or symbolique ; dans sa simple corporéité métallique l’or est de la monnaie ou la monnaie est de l’or réel.
— (Karl Marx, Contribution à la critique de l’économie politique)
Quasi-synonymes
[modifier le wikicode]Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]→ voir corps
Traductions
[modifier le wikicode]- Anglais : corporeality (en), corporality (en)
- Espagnol : corporeidad (es) féminin
- Galicien : corporeidade (gl) féminin
- Italien : corporeita (it)
- Japonais : 身体性 (ja) shintaisei
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « corporéité [kɔʁ.pɔ.ʁe.i.te] »
Références
[modifier le wikicode]- Dictionnaire de l’Académie Française : Supplément, Volume 3, sixième édition, 1835