effardocher

Français

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Étymologie

(1667) De fardoche, sur le modèle de essoucher.

Verbe

effardocher \ɛ.faʁ.dɔ.ʃe\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Canada) Essarter, couper les broussailles.
   • Après avoir abattu tous les arbres, ils devaient effardocher, entasser tout ce qui n’était pas immédiatement utile, le brûler au temps favorable et ensuite procéder au travail harassant de l’essouchement. On appelait abattis cette opération longue et éreintante. — (Lionel Allard, Souvenirs et rappels historiques, 1992)
   • Les Français avaient gardé des débuts de la colonisation l’habitude d’effardocher⁽⁴⁾ les alentours des maisons pour enlever aux Amérindiens toute possibilité de se cacher dans les buissons. — (Simone Dreyfus, ‎Edmond Jouve, ‎Gilbert Pilleul, Les Écrivains du Québec : actes du quatrième colloque international francophone du Canton de Payrac, A.D.E.L.F. (Association des écrivains de langue française), Paris, 1995)
   • Car il faut également prévoir les récoltes : du grain à faucher, à engerber, à envoiner ; du blé à battre, à moudre ; des arbrisseaux à effardocher, à sapiner. — (Benoît Lacroix, La Foi de ma mère, la religion de mon père, 2002)

Références

• Bulletin du parler français au Canada, volumes 7 à 8, 1908