guilledou
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- De l’ancien français guiler (« tromper »)
Nom commun [modifier le wikicode]
guilledou \ɡij.du\ masculin au singulier uniquement
- Aventures galantes.
- Le baron Hartmann le regardait, repris d’une admiration fraternelle d’ancien coureur de guilledou. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Jamais elle n’avait beaucoup souffert de ses infidélités, du continuel guilledou qu’il courait, par un besoin de nature ; et maintenant l’existence était réglée, il avait deux femmes, une à chaque bout de la ligne, sa femme à Paris pour les nuits qu’il y couchait, et une autre au Havre pour les heures d’attente qu’il y passait, entre deux trains. — (Émile Zola, La Bête humaine, 1889)
- « Parfois je me fâche : – « Tu as vingt ans, lui dis-je, et tu n’en profites pas. Cours donc un peu le guilledou ; alors, de le courir ne te dit rien ? Demain, s’il te dit, il sera trop tard. » Il est buté. Il ne fume même pas. Et avec ça garçon boucher et beau comme le Jésus de Jérusalem. Le vice ne se commande pas. » — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 169)
(Il ne se dit guère que dans la locution verbale, courir le guilledou.)
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « guilledou [Prononciation ?] »
Références[modifier le wikicode]
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (guilledou), mais l’article a pu être modifié depuis.