interpellable
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (1842)[1] Dérivé de interpeller, avec le suffixe -able.
Adjectif [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
interpellable | interpellables |
\ɛ̃.tɛʁ.pə.labl\ ou \ɛ̃.tɛʁ.pɛ.labl\ |
interpellable \ɛ̃.tɛʁ.pə.labl\ ou \ɛ̃.tɛʁ.pɛ.labl\ masculin et féminin identiques
- Qui peut être interpellé.
- (Droit) (Politique) [...] dans chaque département, les préfets, devenus de véritables préfets assistés des conseils généraux, sauront en matière de colonisation, mieux dépenser l’argent que le gouverneur général — qui n’est pas interpellable. — (Annales du Sénat: Débats parlementaires, volume 37, Imprimerie des Journaux officiels, Paris, 1893, page 164)
- L’animation peut être partagée par plusieurs personnes, et les professionnels participants ont des places et des modes d’intervention spécifiques à tenir : l’assistante sociale sera peut-être plus interpellable quant aux prochains retours en week-end, et le directeur davantage centré sur le fonctionnement quotidien de la maison. — (Muriel Meynckens-Fourez et Christine Vander Borght, L'institution résidentielle, médiateur thérapeutique, édition Matrice, Bruxelles, 1994, page 223)
- C’est donc au niveau élémentaire de mon être-au-monde, dans la forme concrète de ma sphère d’activité, que je suis ouvert à autrui, c’est-à-dire interpellable et interpellant, susceptible d’être reconnu par d’autres humains tout comme de les reconnaître aussi. — (Marc Maesschalck, Moi et corporéité chez Fichte. La question d’une éthique des corps, dans Dimensions de l'exister, éditions Peeters, Louvain, 1994, page 141)
Variantes orthographiques[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Vosges) : écouter « interpellable [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « interpellable [Prononciation ?] »
Références[modifier le wikicode]
- ↑ Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 287.