otolondrer

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Verbe [modifier le wikicode]

otolondrer \o.to.lɔ̃.dʁe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Désuet) Ennuyer.
    • Le préfet m’otolondre toujours, répondit Corentin à l’oreille de son ami. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
    • Reconnaissons d’ailleurs la haute antiquité de l’argot ! il contient un dixième de mots de la langue romane, un autre dixième de la vieille langue gauloise de Rabelais. Effondrer (enfoncer), otolondrer (ennuyer), cambrioler (tout ce qui se fait dans une chambre), aubert (argent), gironde (belle, le nom d’un fleuve en langue d’oc), fouillouse (poche), appartiennent à la langue du XIVe et du XVe siècle. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, quatrième partie)
    • À part les manèges, les tirs, les hideux bazars forains, exception faite pour les carrousels qui mettent le mal de mer à la portée des classes laborieuses, tandis que mugissent les orgues hydrauliques, maladie exécrable de l’oreille et que les suppôts du Roi de Thune pilonnent, avec l’assentiment du maigre Lépine, les électeurs agglomérés ; à part ces meneurs de jeux qui « s’amusent » pour accréditer n’importe quelle firme, étendre leur négoce ou manger du cervelas, Paris a l’air de s’otolondrer, sur les ruines de la Bastille, comme un lecteur (s’il en existe encore) de feu Thureau-Dangin. — (Laurent Tailhade, Les "commérages" de Tybalt, 1914, page 327)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]