sténopé

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Siècle à préciser) Du grec ancien στενός, stenós (« étroit, resserré, court ») et grec ancien ὀπή, opḗ (« ouverture »)

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier	Pluriel
sténopé	sténopés
\ste.nɔ.pe\

sténopé \ste.nɔ.pe\ masculin

Trou dans une chambre noire qui permet la projection de la lumière sur la face opposée.
- Les images seront rendues nettes par l'emploi d'un sténopé, la lumière environnante sera annulée en enfermant le cadran dans un local obscur ne recevant à peu près d'autre lumière que celle qui traverse le sténopé, l'obliquité sera réduite au minimum en orientant l'ensemble, sténopé et cadran, suivant la direction des rayons solaires moyens, c'est à dire des équinoxes au midi vrai. — (A. Florence, « Modification du cadran solaire », dans le Bulletin de la Société astronomique de France : revue mensuelle d'astronomie, de météorologie et de physique du globe, Paris, 1907, page 226)
(Par extension) Appareil photo utilisant ce dispositif optique.
- Le sténopé peut être utilisé à la photographie de monuments ; il présente, à ce point de vue, l'avantage de reproduire correctement les lignes droites et d'avoir un champ très étendu, ce qui permet d'opérer même avec un faible recul. — (Gaston-Henri Niewenglowski, Traité complémentaire de photographie pratique, Librairie Garnier Frères, 1906, page 26)
- Dans la «vraie vie », la photographie au sténopé s'effectue sans objectif. Au lieu de traverser l'objectif, la lumière passe à travers un petit orifice et l'image se forme à l'intérieur de l'appareil. — (Harold Davis, Tout l'art du noir et blanc en photographie, traduit de l'anglais par Christine Eberhardt , Éditions Dunod, 2011, 2^e éd. : 2013, p. 198)
(Par extension) Photographie prise par un tel appareil.
- Le temps et la vie ne me sont pas des concepts particulièrement faciles à comprendre; cependant faire des sténopés me rend leurs qualités plus accessibles. — (Eric Renner, article sur les Sténopés, traduit de l'anglais par Jennifer Cooëlle, dans Le Mois de la Photo À Montréal, sous la direction de Nicole Gingras, & ‎Michael Bailey, Éditions Vox populi, 1989, page 200)
- Une série d’Ilan Wolff : Les Bédouins, des sténopés spectaculaires réalisés dans le désert du Néguev ( 1990 ) , […]. — (« Deux Îles-photo », dans Photographies magazine, n° 82 à 90, PMI SARL, 1997)