tête de loup

Voir aussi : tête-de-loup

Français

Étymologie

Composé de tête et de loup.

Locution nominale

tête de loup \tɛt də lu\ féminin

1. (Botanique) Un des noms vernaculaires de la succise des prés (Succisa pratensis Mœnch) ^[1].
2. Variante orthographique de tête-de-loup.
   • Cette chambre n’était pas de celles que harcèlent le houssoir, la tête de loup et le balai. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
   • Sa tête ressemblait à une tête de loup : ses cheveux, coupés en brosse, se dressaient de tous côtés ; partout des mèches tombantes, des bouts de nattes. — (Comtesse de Ségur, Les Deux Nigauds, 1863)
   • C’était un fait, je touchais le plafond et ma chevelure jouant l’office d’une tête de loup, pouvait le débarrasser des somptueuses toiles d’araignée qui s’y accrochaient. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 254.)
   • On peut aussi tenter de secouer la « tête de loup » par la fenêtre, de la frotter aux pierres râpeuses des murs, d’appeler le secours du vent. — (La Nouvelle Revue française, 1982)

Traductions

• Poitevin-saintongeais : gréngun (*)

Références

• ^[1] : Flore forestière française, 1989, p. 1569 ISBN 2904740163