tapouille

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Les traducteurs et annotateurs Marguerite Fauquenoy & Simon Fraser, dans Atipa : roman guyanais, de Alfred Parépou, Éditions de L’Harmattan, 1987, rééd. 2016, note n° 8 - p. 5, proposent: « L’origine de ce mot remonte peut-être aux Indiens tapouyes du Brésil mentionnés par A. de St-Quentin. »

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier	Pluriel
tapouille	tapouilles
\ta.puj\

tapouille \ta.puj\ féminin

(Guyane) Sorte de goélette pour le cabotage, en usage à la Guyane.
- Je suis arrivé hier à Cayenne sur une tapouille. Le bateau a mis quatre jours pour arriver, aussi je suis fatigué comme une bête. — (Alfred Parépou, Atipa : roman guyanais, Paris : chez A. Ghio, 1885, traduit et annoté par Marguerite Fauquenoy & Simon Fraser, Éditions de L’Harmattan, 1987, rééd. 2016, p. 5)
- Dans la fine pluie d’un matin de février 1947, une tapouille se faufilait lentement dans le canal Laussat. Ses voiles délavées par le soleil et la pluie mais qui paraissaient blanches sur le gris du ciel, essayaient de récupérer les rares frissons de brise pour améliorer la lente progression du bateau. — (Jean Petot, Histoire contemporaine de l’or de Guyane (de 1947 à nos jours), Éditions de l’Harmattan, 1994)
- Des voiliers, goélettes, « sloops » ou « tapouilles » assurent la plus grande partie des transports entre Cayenne et les communes qui, pour la plupart, ne sont pas reliées par voie routière. — (Les transports maritimes aux Antilles et en Guyane française depuis 1930, coordonné par Roger Jaffray, Éditions de l’Harmattan, 2009, p. 32)