xérophytisme

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
xérophytisme xérophytismes
\kse.ʁɔ.fi.tism\

xérophytisme \kse.ʁɔ.fi.tism\ masculin

  1. (Botanique) Ensemble des particularités adaptatives à la sécheresse d’une plante.
    • Si l'on accepte comme type du R. canescens la plante à tiges moyennement noduleuses, qui croît dans les landes gramineuses bien éclairées et sèches, on peut conclure que la var. ericoïdes est le terme extrême du xérophytisme de cette espèce, et que la var. prolixum, en passant par la var. epilosum, en sont les termes mésophiles ou plus ou moins sciaphiles.— (L. Hillier, Bulletin de la Société d'étude des sciences naturelles de la Haute-Marne, 23 décembre 1935)
  2. (Phytosociologie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
    • L’idée de steppe chez Willkomm, acceptée par les géographes (v. É. Reclus), est une notion mal définie, car elle comprend les garigues (sic) très xérophytes et subdésertiques de Carthagène, la steppe proprement dite à Stipa tenacissima et les formations halophytes plus ou moins analogues aux sansouires de Camargue. Ces formations disparates n’ont qu’un trait commun, c’est leur xérophytisme déterminé par l’absence presque totale des pluies. Il y aura donc lieu de mieux définir ces notions de botanique écologique et de géographie physique.— (Robert Chodat, Le Globe : Journal géographique, 1906, p.43)
    • Le foyer de xérophytisme du Mexique est caractérisé par ses plantes grasses et ses plantes épineuses. Quelques Mamiliaires montent jusqu’à 3300 mètres. Les Phyllocactus épiphytes se trouvent au contraire limités aux forêts chaudes avec les Broméliacées. C’est aussi dans ce centre de sécheresse que nous voyons se développer les Liliacées arborescentes (Dasylirion, Fourcroya), des Agaves, des Crassulacéés (Echeveria); Brahea et Reinhardtia (Palmiers endémiques) Dioon et Ceratozamia (Cycadées) ; Pelecyphora et Leuchtenbergia (Cactées). — (Bulletin de l’Institut colonial de Nancy, Nancy, 1909, p.120)


Traductions[modifier le wikicode]