χιλίαρχος

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Grec[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du grec ancien χιλίαρχος, khilíarkhos.

Nom commun [modifier le wikicode]

χιλίαρχος, khilíarkhos \çiˈli.aɾ.xos\ masculin

  1. (Antiquité) Chiliarque.
  2. (Militaire) Officier commandant un bataillon lors de la guerre d’indépendance grecque.

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  • Λεξικό της κοινής νεοελληνικής, Fondation Manolis Triantafyllidis, 1998 (χιλίαρχος)

Grec ancien[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Mot composé de χίλιοι, khílioi (« mille ») et de ἀρχός, arkhós (« commandant »).

Nom commun [modifier le wikicode]

χιλίαρχος, khilíarkhos *\kʰiː.lí.ar.kʰos\ masculin

  1. (Militaire) Chiliarque.
    • ὡς γὰρ τὰ πολλὰ δεκάδαρχοι μὲν δεκαδέων ἐπιμέλονται, λοχαγοὶ δὲ δεκαδάρχων, χιλίαρχοι δὲ λοχαγῶν, μυρίαρχοι δὲ χιλιάρχων, καὶ οὕτως οὐδεὶς ἀτημέλητος γίγνεται, οὐδ’ ἢν πάνυ πολλαὶ μυριάδες ἀνθρώπων ὦσι, καὶ ὅταν ὁ στρατηγὸς βούληται χρήσασθαί τι τῇ στρατιᾷ, ἀρκεῖ ἢν τοῖς μυριάρχοις παραγγείλῃ· — (Xénophon, Cyropédie, traduction d’Eugène Talbot)
      Les décadarques veillent sur la décade, les lochages sur les décadarques, les chiliarques sur les lochages, et les myriarques sur les chiliarques, en sorte que dans une armée, il n’y a personne qui n’ait un chef, fût-elle de plusieurs myriades ; or, quand le général veut donner un commandement, il lui suffit de donner l’ordre aux myriarques.
  2. (Dans un contexte latin) Tribun.
    • τούτου δ' αἴτιον ἡ τῆς τότε πολιτείας κατάστασις, ἐκ διαφορᾶς τοῦ δήμου πρὸς τὴν σύγκλητον ὑπάτους μὲν ἐρίσαντος μὴ ἀποδείκνυσθαι, χιλιάρχους δὲ χειροτονοῦντος ἐπὶ τὴν ἡγεμονίαν, ὧν καίπερ ἀπ' ἐξουσίας καὶ δυνάμεως ὑπατικῆς ἅπαντα πραττόντων ἧττον ἦν ἐπαχθὴς ἡ ἀρχὴ διὰ τὸ πλῆθος. — (Plutarque, Vies des hommes illustres)
      Il en faut chercher la cause dans les circonstances politiques. C’était alors le temps des discussions du sénat et du peuple. Le peuple s’opposait à l’élection des consuls : et il nommait, pour gouverner à leur place, des tribuns qui exerçaient, dans toute leur plénitude, la puissance et l’autorité consulaires, mais dont le pouvoir était moins odieux, à cause de leur nombre.
    • Τῇ οὖν ἐπαύριον, ἐλθόντος τοῦ Ἀγρίππα καὶ τῆς Βερνίκης μετὰ πολλῆς φαντασίας, καὶ εἰσελθόντων εἰς τὸ ἀκροατήριον, σύν τε τοῖς χιλιάρχοις καὶ ἀνδράσι τοῖς κατ’ ἐξοχὴν οὖσι τῆς πόλεως, καὶ κελεύσαντος τοῦ Φήστου, ἤχθη ὁ Παῦλος.
      καί φησιν ὁ Φῆστος, Ἀγρίππα βασιλεῦ, καὶ πάντες οἱ συμπαρόντες ἡμῖν ἄνδρες, θεωρεῖτε τοῦτον περὶ οὗ πᾶν τὸ πλῆθος τῶν Ἰουδαίων ἐνέτυχόν μοι ἔν τε Ἱεροσολύμοις καὶ ἐνθάδε, ἐπιβοῶντες μὴ δεῖν ζῇν αὐτὸν μηκέτι.
      — (Actes des apôtres)
      Le lendemain, Agrippa et Bérénice vinrent en grand faste. Quand ils furent dans la salle d’audience avec les tribuns et les principaux personnages de la ville, Paul fut amené par l’ordre de Festus.
      Et Festus dit : "Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous avez devant vous l’homme au sujet duquel les Juifs sont venus en foule me parler soit à Jérusalem, soit ici, en criant qu’il ne fallait plus le laisser vivre."

Variantes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]