accointement
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (XIIIe siècle) De l’ancien français acointement, dérivé de acointier (« fréquentation, commerce amoureux »), lui-même déverbal de cointier (« faire la connaissance de, fréquenter ») avec le préfixe a-, de cointe (« habile, gentil, soigné »), du latin cognitus (« connu, reconnu »), participe passé de cognosco.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
accointement | accointements |
\a.kwɛ̃.t(ə).mɑ̃\ |
accointement \a.kwɛ̃.t(ə).mɑ̃\ masculin
- (Désuet) Commerce, fréquentation.
Singulier peuple, il faut, dit Dieu, qu’il y ait eu quelque accointance.
— (Charles Péguy, Le porche du mystère de la deuxième vertu, Émile-Paul Frères, Paris, 1911, pages 177-178)
Quelque accointement.
Qu’il se soit fait quelque accointance entre ce peuple et cette petite Espérance.
Ils y réussissent trop bien.
Et il n’y a qu’eux qui y réussissent.
- (Désuet) Commerce amoureux.
Femme odorante et seule avec la Nuit, comme jadis, sous la tuile de bronze,
— (Saint-John Perse, Vents, I, 5, 1946, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1972, ISBN 2-07-010736-1, page 189)
Avec la lourde bête noire au front bouclé de fer, pour l’accointement du dieu,
Femme loisible au flair du ciel et pour lui seul mettant à vif l’intimité vivante de son être...