confiturable

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1845)[1] Dérivé de confiture, avec le suffixe -able.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
confiturable confiturables
\kɔ̃.fi.ty.ʁabl\

confiturable \kɔ̃.fi.ty.ʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Très rare) Qui peut être transformé en confiture.
    • Il rappelle que la pectine est une partie des fruits, une matière gélifiable et gélifiante que tous les fruits contiennent à l’état naturel. Cette matière est la partie confiturable des fruits. — (Premier congrès national des fruits de France et des colonies 25-30 octobre 1929: compte rendu général, Office général des fruits de France et des colonies, Paris, 1929, page 299)
    • On peut faire de la confiture de figues avec des figues sèches. Je n’ai jamais essayé, mais toute la subtilité de l’affaire semble résider dans la macération. En effet, pour redonner une consistance confiturable aux figues séchées, on les plonge pour une durée plus ou moins longue, qui dans du jus de raisin, qui dans un mélange de pommes et de citron, et qui dans du thé bien fort. — (Ya plus de saisons !, figoblog.org, 15 avril 2004)
    • Faisons fonctionner nos méninges, quel fruit de saison est confiturable ?... va pour de la poire ! — (Confiture de poires aux épices, tropbon.canalblog.com, 28 janvier 2006)
    • Au XVIe siècle, le célèbre médecin et astrologue Nostradamus publie même un traité sur l’art de réaliser des “confitures” mais ce n’est qu’au XVIIe siècle que l’on prend véritablement conscience du caractère conservateur du sucre. Fruits, herbes, fleurs… tout apparaît “confiturable”. — (Confitures : mettez l’été en pot !, mag.guydemarle.com, 3 mai 2019)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Figure dans la deuxième édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 72.