débraillage
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Composé du verbe débrailler et du suffixe -age.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
débraillage | débraillages |
\de.bʁa.jaʒ\ |
débraillage \de.bʁa.jaʒ\ masculin
- Action de découvrir, de dénuder une partie de soi-même parfois jusqu’à l’indécence, particulièrement en parlant de vêtement.
- elle se complaît dans la fréquentation des mauvais lieux, maisons suspectes, cafés-concerts, débits divers, où le débraillage et le goût du vice s’infiltrent comme des poisons. — (Revue générale, volume 63, 1896)
- Et c’est ce débraillage qu’il manifeste envers lui-même et envers les autres, en mettant à nu, d’une manière rude, insolente, cynique, ses propres entrailles — (Fonds Céline de l’Institut Mémoires, L’Année Céline, Du Lérot Éditeur, 1993)
- Ce fut le déferlement sexuel, l’exhibitionnisme, le débraillage moral et physique, la perte de toute dignité, de toute morale, de toute honnêteté. — (Louis-Bernard Robitaille, Et Dieu créa les Français : L’autre planète, Éditions Multimédia Robert Davies, 1999)
- (Par métonymie) Laisser-aller vestimentaire.
- Et ils ont aperçu le vieux qui lorgne leur débraillage printanier. — (Marian Pankowski, Rudolf, Éditeur L’Âge d’Homme, 1982)
- Mais il pare son débraillage de sa naturelle prestance. Il est beau. Son visage rayonne d’intelligence et de vivacité. — (Joseph Le Gras, Diderot et l’Encyclopédie, Ayer Publishing, 1972)
Synonymes[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « débraillage [Prononciation ?] »
Références[modifier le wikicode]
- « débraillage », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage