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Les fainéants qui laissent le gazon coupé sur leur terrain seront maintenant considérés comme… des modèles à suivre ! La raison ? Ils pratiquent l’herbicyclage.— (L’Actualité, volume 32, 2007, page 12)
Laisser le gazon coupé sur place (herbicyclage) pour rendre au sol ce qu’on lui a pris : carbone, azote, matières organiques et eau (le gazon coupé en contient 80 % !). L’herbicyclage permet de réduire les applications d’engrais d’au moins 30 %, cela demande moins d’efforts, moins de sacs à ordures et protège le sol d’un fin paillis qui stimule les organismes décomposeurs et diminue ainsi le feutrage et le besoin d’eau.— (Lili Michaud, Édith Smeesters, Guide de l’eau au jardin, Éditions MultiMondes, Québec (QC), 2011, ISBN 978-2-89544-177-9)
En 2012, Beaconsfield, située dans l’ouest de l’île de Montréal, était la deuxième ville qui produisait le plus de déchets par habitant sur l’île. Une place peu enviable sur un palmarès vert. En 2013, elle a développé un plan afin de réduire les quantités de matières résiduelles destinées à l’enfouissement. Sa stratégie: miser sur le principe du pollueur-payeur tout en incitant les résidants à utiliser d’autres services offerts par la municipalité, comme la collecte des matières recyclables et celle des résidus verts, ou encore en les encourageant à pratiquer l’herbicyclage et le feuillicyclage, et à s’adonner au compostage domestique.— (Marlène Hutchinson, Objectif zéro déchet : Un projet collectif, Éditions MultiMondes, Québec (QC), 2017, ISBN 978-2-89773-027-7)
