lambourzh

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Breton[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1633)[1] Composé de lam, radical du verbe lemel (« enlever, ôter, retirer ») et de bourzh (« bord »), littéralement « bord enlevé ».[2]
Mentionné dans le grand dictionnaire de François Vallée (1931, page 669b) : lambourz m. pl. iou.

Nom commun [modifier le wikicode]

lambourzh \ˈlãmburs\ masculin (pluriel : lambourzhioù)

  1. (Marine) Sabord.
    • Soñj acʼh eus eus ar Clorinde ? al lestr koad-hont, eus an amzer gwechall, staget e beg ar porzh-mor, en « Amiral », ken brav gant e vevennoù lambourzh gwenn, e zelwenn-fri taer, hag a rae ’vel stlejal al lestr war he lercʼh d’an emgann ; e werni uhel hag e ouelioù a vezemp ni lakaet da gargañ ha da roltañ, div wech ar sizhun, ouzh taolioù-cʼhwitell ar mestr-merour, war e sav war an a-raok.— (Loeiz Herrieu, D’an deiz lakaet, in Al Liamm, no 39, juillet–août 1953, page 14)
      Te souviens-tu de la Clorinde ? ce navire en bois, d’autrefois, attaché à l’extrémité du port, dans « l’Amiral », si beau avec ses bordures de sabord blanches, sa figure de proue hardie qui semblait traîner le navire au combat derrière elle ; ses hauts mâts et ses voiles que l’on nous faisait charger et enrouler, deux fois par semaine, aux coups de sifflet du maître, debout à l’avant.
    • Troet war-du ennon, lambourzh digor an aros a ziskoueze din ur cʼhleuzeur war-enaou o vrañsigellat ouzh treustoù ar gambr. — (Robert Louis Stevenson, Enez an teñzor (1883), traduit de l’anglais par Yeun ar Gow, Al Liamm, 1997, page 157)
      Tourné vers moi, le sabord ouvert de la poupe me laissait voir une lampe allumée se balançant aux poutres de la chambre.

Références[modifier le wikicode]

  1. Guillaume Quiquer de Roscoff, Nomenclator communium rerum propia nomina gallico idiomate indicans [...], Morlaix, George Allienne Imprimeur, 1633, page 151
  2. Henri de L'Estang du Rusquec, Nouveau dictionnaire pratique et étymologique du dialecte de Léon [...], Paris, Ernest Leroux Éditeur, 1895, page 194