marronnage

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Mot dérivé de marronner, avec le suffixe -age.

Nom commun 1 [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
marronnage marronnages
\ma.ʁɔ.naʒ\

marronnage \ma.ʁɔ.naʒ\ masculin

  1. État d’un esclave marron, évadé.
    • Réprimer le marronnage.
    • Le marronnage montre le poids de l’Histoire à La Réunion, une histoire courte, dense et rude. — (D’une île au monde : entretiens avec Brigitte Croisier, page 168, Paul Vergès, ‎Brigitte Croisier, 1993)
    • Par une entourloupe juridique Joseph Lory accusait Furcy de marronnage. — (Mohammed Aïssaoui, L’affaire de l’esclave Furcy, Folio, 2010)
  2. État d’une personne qui exerce illégalement une profession.
  3. (Élevage) Installation d’une faune subspontanée issue d’animaux d’élevage enfuis.
    • En certaines régions, les phénomènes de marronnage prennent une telle ampleur, parfois à l’échelle continentale, qu’on peut parler de zones de marronnage aussi bien que de zones de domestication ailleurs: l’Amérique et l’Australie en sont les deux exemples phares, […]. — (Roland Jussiau, ‎Louis Montméas & ‎Jean-Claude Parot, L’élevage en France: 10 000 ans d’histoire, Educagri, 1999, page 55)
    • Chat haret ou chat errant : chat domestique retourné à l’état sauvage par le phénomène du marronnage – qui signifie vivre en liberté hors du contrôle de l’homme. — (Roger Fichant, La faune des forêts et l’homme, Éditions Quae, 2011, page 180)
  4. Accoutumance à la liberté au point de s’accoupler avec d’autres espèces de la même famille, comme par exemple un Chien avec un Loup, ou un Porc avec un Sanglier.
     Référence nécessaire

Variantes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Nom commun 2[modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
marronnage marronnages
\ma.ʁɔ.naʒ\

marronnage \ma.ʁɔ.naʒ\ masculin

  1. Variante de maronage.
    • Trois règlements, en date des 17 fév. 1658, 1715 et 17 juin 1719, fixèrent et déterminèrent l'étendue de ces droits forestiers : c'était pour tous et chacun l'affouage, le marronnage, le pâturage et la glandée. — (Dalloz et Tournemine, Jurisprudence générale du royaume)

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]