patriotard

Français[modifier le wikicode]

(Date à préciser) → voir patriote et -ard

patriotard \pat.ʁi.jɔ.taʁ\ masculin

(Péjoratif) Qui est d’un patriotisme excessif.
- Car plus d’une fois, dans des dîners, des réunions, des bridges, quelque bélître patriotard avait étalé devant lui du mépris pour les « Français d’importation ». — (Vercors, La marche à l’étoile, éditions de Minuit, 1943, édition 1946, page 60)
- ... s'enflant de tous les clichés les plus usés du répertoire patriotard. — (Romain Gary, La Promesse de l’aube, 1960, Folio)
- À cette époque-là, les enfants lisaient d’imbéciles petits livres qu’on appelait les livres roses, horriblement patriotards, où il y avait de méchants Allemands à casques… — (Régine Desforges, O m’a dit. Entretiens avec Pauline Réage, 1975, page 171)
- Sur le modèle de belgitude, il naît sur plusieurs sites des termes patriotards comme : ardennitude […], bruxellitude, wallonitude et flandritude […] et même frititude, terme retrouvable sur les sites qui font de la promotion pour les frites belges et qui apparaît sans aucune connotation péjorative. — (Carmen Andrei, Regard croisés sur les sens de la notion de belgitude sur le web, Compte rendu de Conferinţa internaţională „Studii de traducere – retrospectivă şi perspective”: Galaţi, 16-17 iunie 2006, page 225)

Singulier	Pluriel
patriotard	patriotards
\pat.ʁi.jɔ.taʁ\

patriotard \pat.ʁi.jɔ.taʁ\ masculin (pour une femme, on dit : patriotarde)

(Péjoratif) Patriote excessif.
- Gallifet était aussi éloigné du cléricalisme que du nationalisme. Des innombrables coups de boutoir qu’il distribuait à la ronde avec un esprit endiablé il réservait une bonne part aux cagots et aux patriotards. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Donnay était un patriotard à la Coppée, un Français de Paris qui eût empoigné le fusil avec plaisir. — (Léon-Paul Fargue, Méandres, 1946)