plus c’est long, plus c’est bon
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (XIXe siècle) Composé de plus, long et bon. L'expresion est délibérément fautive d'un point de vue grammatical pour conserver la rime et l'homophonie (voir « café bouillu café foutu ») : en bon français, il faudrait dire « plus c'est long, meilleur c'est. »
Locution-phrase [modifier le wikicode]
plus c’est long, plus c’est bon \ply s‿ɛ lɔ̃ ply s‿ɛ bɔ̃\
- Plus le résultat espéré se fait attendre, plus grand sera le plaisir final, souvent avec une connotation sexuelle.
- Tout le monde sait bien que plus c'est long, plus c'est bon, ou plutôt, meilleur c'est, pardon ! Ça coûte dix francs, eh bien, ça en coûtera cinquante ! Le tout, c'est que la bonne grosse pièce passe dans la fente. — (Arthur Adamov, Théâtre, volume 2, p. 169, 1853)
- « Plus c'est long, plus c'est bon », pensez-vous. Alors vous faites durer le plaisir (ou le supplice) pour continuer à être courtisées. Sans doute pensez-vous que céder éloignerait le mâle repu, ayant eu ce qu'il voulait, partant voir ailleurs vers d'autres conquêtes ? Seulement, vous oubliez qu'à trop vouloir faire durer les choses, vous vous abîmez, vous vieillissez, alors que l'homme reste valide, tel le bon vin, pour se bonifier avec les années. — (Jean-Christophe Florentin, Le Guide de la parfaite salope, 1990)