thomisme

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1689) De Thomas, ici Thomas d’Aquin, avec le suffixe -isme.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
thomisme thomismes
\tɔ.mism\

thomisme \tɔ.mism\ masculin

  1. (Religion) Ensemble des doctrines de Thomas d’Aquin.
    • On remplirait la plus vaste bibliothèque des livres qu’a produits telle controverse, celle de la Réforme, celle du jansénisme, celle du thomisme. — (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre xii, page 224)
    • M. Brême et M. Moraire donnaient tous deux dans la mystique. Le confesseur de M. Moraire lui avait conseillé quelques ouvrages de vulgarisation sur le thomisme et il se défendait comme il pouvait contre les attaques de M. Brême qui était bien plus versé que lui dans la théologie chrétienne et se préparait peut-êt‫r‬e à une conversion tout en tourmentant son voisin. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
    • – Faut te faire une raison », dit Gabriel dont les propos se nuançaient parfois d’un thomisme légèrement kantien.
      Et, passant sur le plan de la cosubjectivité, il ajouta :
      « Et puis faut se grouiller : Charles attend. »
      — (Raymond Queneau, Zazie dans le métro, Gallimard, 1959, réédition Le Livre de Poche, page 10)
    • — Vous avez la base, j’imagine ? Un thomisme d’usage courant, ce que Donzac appelle « un thomisme imperturbable »… — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 62)

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

  • thomisme sur l’encyclopédie Wikipédia

Références[modifier le wikicode]