vezer
Ancien occitan[modifier le wikicode]
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Étymologie[modifier le wikicode]
- Du latin videre.
Verbe [modifier le wikicode]
vezer
- Voir.
- Ai las ! tan soavet m’aucis,
Quan de s’amor me getz semblan,
Que tornat m’a en tel deves
que nulh’autra non vuelh vezer. — (Cercamon, Quan la douz’aura s’amarzis (transcription par Michel Zink, Les Troubadours - une histoire poétique, 2013, p. 109))- Hélas, avec quelle douceur elle m’a tué
Quand elle a eu l’air de m’aimer :
Elle m’a si bien coupé de tout
Que je ne veux voir aucune autre. — (Traduction de Luciano Rossi.)
- Hélas, avec quelle douceur elle m’a tué
- Jaufres Rudels de Blaia si fo molt gentils hom, princes de Blaia.
Et enamoret se de la comtessa de Tripol, ses vezer, per lo gran ben e per la gran cortesia qu’el auzi dir de lieis als pelegrins que vengron d’Antiochia. — (Vida de Jaufre Rudel de Blaja, dans Jean Boutière, A.-H. Schutz, Biographies des troubadours - Textes provençaux des XIIIè et XIVè siècles, Paris, 1964, page 16)
- Ai las ! tan soavet m’aucis,
Breton[modifier le wikicode]
Forme de verbe [modifier le wikicode]
Mutation | Forme |
---|---|
Non muté | bezer |
Adoucissante | vezer |
Mixte | vezer |
vezer \ˈveː.zɛr\
- Forme mutée impersonnelle de la forme d'habitude du présent de l’indicatif du verbe bezañ « être ».
- Bremañ e vezer bevet mat ; gwechall e vezed bevet fall. — (Jules Gros, Le trésor du breton parlé I, 3ème éd. 1982, page 14)
- Actuellement on est bien nourri ; autrefois on était mal nourri.
- Bremañ e vezer bevet mat ; gwechall e vezed bevet fall. — (Jules Gros, Le trésor du breton parlé I, 3ème éd. 1982, page 14)