ébouler

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) De l’ancien français esboeler (« éventrer, retirer les boyaux »), issu de bouel (« boyau ») lui même du latin botellus («boyau»).

Verbe [modifier le wikicode]

ébouler \e.bu.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’ébouler)

  1. Désagréger et faire tomber en ruine.
    • Les fortes gelées de l’hiver ont éboulé cette muraille.
      • (Intransitif) Ces terres, ce tas de sable sont près d’ébouler.
  2. (Pronominal) Se désagréger et tomber en ruine.
    • En effet, la route du Montanvert est une des plus exécrables que j’aie faites : vers la fin de l’année surtout, lorsque les gens de pied et les mulets l’ont dégradée, les parties étroites du chemin s’éboulent, et alors la surface plane disparaît, et fait place à un plan incliné. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
    • Ils s’étaient blottis de nouveau dans leur trou, se demandant s’il ne leur faudrait pas, par prudence, quitter cet abri, car ils sentaient le sable s’ébouler sous eux, […] — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Mais la certitude que tout ce rêve dont il s’était grisé depuis une demi-année prenait fin, que tout s’éboulait, que c’était l’agonie de son bonheur, avait troublé pour lui le calme de sa demeure […] — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
  3. (Pronominal) (Sens figuré) S'affaisser.
    • Elle s’était éboulée sur l’herbe, les jambes pliées à la façon des tailleurs, et elle se trémoussait continuellement, sous prétexte que des fourmis lui étaient entrées quelque part. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 193)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

Modifier la liste d’anagrammes

Références[modifier le wikicode]