Kalevala

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Kalévala

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du finnois Kalevala (« le Pays de Kaleva ») ; du nom de Kaleva (géant de la mythologie finlandaise) avec le suffixe locatif -la : litt. « le lieu où réside Kaleva (ou ses descendants) ».

Nom propre [modifier le wikicode]

Kalevala \ka.le.va.la\ masculin singulier (parfois féminin singulier)

  1. L’épopée nationale finlandaise (publiée en 1835, augmentée en 1849), composée par Elias Lönnrot.
    • 1842 : M. Castren, passionné pour l’étude des antiquités de la poésie de son pays […] a traduit en suédois les chants mythologiques du Kalevala, recueillis par son ami Lœnnroth[sic]. — (Xavier Marmier, in Revue de Paris, 1842)[1]
  2. Le lieu mythique où résident les héros du Kalevala.
    • 1900 : […] après quoi le poème raconte de longues hostilités entre le Kalevala et le Pohjola. […] Le motif central du poème est le forgeage du Sampo et son transfert du Pohjola au Kalevala. — (Littérature et Beaux-arts en Finlande, 1900)[2]

Notes[modifier le wikicode]

  • On trouve parfois « la Kalevala » au féminin, plus rarement mais régulièrement jusqu’à nos jours (attestations de 1853 à 2008).

Variantes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  • [1] Xavier Marmier, « Université de Helsingfors » (lettre à M. Villemain, ministre de l’instruction publique), in Revue de Paris, IVe série, année 1842, t. XI (novembre 1842), Paris, éd. Bureau de la Revue de Paris (impr. H. Fournier et Cie), p. 53. (Texte repris dans Xavier Marmier, Lettres sur la Russie, la Finlande et la Pologne, vol. 1, 1843, p. 100.)
  • [2] Littérature et Beaux-arts en Finlande (brochure du pavillon de Finlande à l’Exposition universelle, extraite du collectif La Finlande au XIXe siècle, Helsingfors, 1894), Helsingfors, éd. du Grand-Duché de Finlande (impr. Tilgmann), 1900, p. 45.