« c’est la Charité qui se moque de l’Hôpital » : différence entre les versions
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Version du 28 octobre 2020 à 10:19
Français
Étymologie
- (1865) L’hospice de la Charité (détruit en 1933) et l’Hôtel-Dieu - couramment appelé « l’Hôpital » - étaient deux grands hôpitaux lyonnais, proches de la place Bellecour, qu’opposait une rivalité de prestige[1]. Cette expression s’est diffusée nationalement sous la forme inversée « c’est l’hôpital qui se moque de la charité ».
Locution-phrase
c’est la Charité qui se moque de l’Hôpital \s‿ɛ la ʃa.ʁi.te ki sə mɔk də l‿o.pi.tal\
- (Lyonnais) (Sens figuré) (Désuet) Se dit ironiquement d’une personne qui se moque d’une autre pour un défaut dont elle est elle-même entachée.
- Charité. — (Hospice de la). C'est la Charité qui se moque de l’Hôpital. Proverbe lyonnais analogue au proverbe français : c’est la pelle qui se moque du fourgon. — (Armand Fraisse, Causerie littéraire, Le Salut Public, Lyon, 17 mars 1865, page 2)
- La Charité qui se moque de l’Hôpital. — Se moquer d’un compagnon d’infortune, que cette infortune soit égale ou plus grande. Un aveugle qui se moquerait d’un boiteux, ou un boiteux d'un aveugle, ne serait-ce pas la Charité qui se moquerait de l’Hôpital ? — Je n'ai pas besoin d’ajouter que l’Hôpital et la Charité sont deux établissements de Lyon qui abritent d’égales misères. — (Adolphe Vachet, Glossaire des gones de Lyon, A. Storck et Cie, 1907, page 353)
Variantes
Références
- ↑ Alain Bouchet, Les Hospices Civils de Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 2002, page 64