amiegez
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Du moyen breton emiegues, amiegues, ammieguez (« sage-femme »)[1], dérivé principalement breton d’un radical en indo-européen commun *am, qui semble un terme de caresse enfantine commun à un grand nombre de langues indo-européennes.
- Apparenté au gaélique irlandais ammait (« nourrice, vielle femme »), au latin amita (« tante paternelle »), à l’allemand amme (« nourrice »), heb-emme (« sage-femme »), etc.[2]
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
amiegez | amiegezed |
amiegez \ã.mi.ˈeː.ɡes\ féminin
- (Médecine) Sage-femme.
Kerkent an amiegez a roas ar cʼhrouadur paour da un den a oa o cʼhortoz e toull an nor, [...].
— (Fañch an Uhel, Kontadennoù ar Bobl /3, Éditions Al Liamm, 1988, page 125)- Aussitôt, la sage-femme donna le bébé à un homme qui attendait à la porte.
E-barz ar gwele-man e cʼhanas, war an oaled-man eun amiegez hen mailhuras, hag eun amezegez a roas d’ean da zena.
— (Fañch al Lae, Bilzig, Ad. Le Goaziou, leorier, Kemper, 1925, page 11)- Il naquit dans ce lit, une sage-femme l’emmaillota sur ce foyer, et une voisine lui donna la tétée.
Kerkent ha ma krogas gant e soubenn, e rankas ar medisin Skolan sevel diouzh taol, galvet diwar-zifrae da reiñ dorn d’un amiegez necʼhet-bras en-dro d’ur wreg war he zremenvan gant he cʼhrouadur nevez cʼhanet.
— (Jarl Priel, An teirgwern Pembroke, Éditions Al Liamm, 1959, page 15)- Aussitôt qu’il commença sa soupe, le médecin Skolan dut quitter la table, appelé en urgence pour aider une sage-femme extrêmement inquiète auprès d’une femme à l’agonie avec son bébé nouvellement né.
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900 → lire sur wikisouce