bezañ
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Breton[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- → voir bout.
- Du moyen breton bezaff[1][2].
- Construit à partir du thème verbal bez- du verbe bout « être », continué seulement par le vannetais.
Verbe [modifier le wikicode]
Mutation | Forme |
---|---|
Non muté | bezañ |
Adoucissante | vezañ |
Mixte | vezañ |
bezañ \ˈbeː.(z)ã\ (participe passé : bet \ˈbeːt\) (voir la conjugaison)
- Être.
- A-wechoù e rankemp huchal da vezañ klevet. — (Roparz Hemon, Tangi Kerviler, Éditions Al Liamm, 1971, page 92)
- Parfois nous devions crier pour être entendus.
- N’heller ket bezañ ha bezañ bet. — (Jules Gros, Le trésor du breton parlé (Éléments de stylistique trégorroise) - Troisième partie - Le style populaire, 1974, page 309)
- On ne peut pas être et avoir été.
- Hag ec’h eas kuit, goude bezañ roet d’ar marichal an dek mil skoed a oa lâret reiñ dezhañ. — (Fañch an Uhel, Kontadennoù ar Bobl /1, Éditions Al Liamm, 1984, page 28)
- Et il s’en alla, après avoir donné au maréchal les dix mille écus qu’on lui avait dit de lui donner.
- A-wechoù e rankemp huchal da vezañ klevet. — (Roparz Hemon, Tangi Kerviler, Éditions Al Liamm, 1971, page 92)
Prononciation[modifier le wikicode]
- Bretagne (France) : écouter « bezañ [Prononciation ?] » (bon niveau)
Références[modifier le wikicode]
- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Douarnenez, Le Chasse-Marée, 2003, page 107.