bocker

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(XIXe siècle) Dérivé de bock, avec le suffixe -er.

Verbe [modifier le wikicode]

bocker \bɔ.ke\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Désuet) Boire des bocks de bière.
    • Défendre son drapeau, c’est bon pour la canaille;
      Paris, pour bien mourir, lui donne trente sous,
      Mais quand on a du linge et qu’on bocke à Versailles,
      On ne peut décemment tirer sur des voyous.
      — (Étienne Carjat, Les Versaillais, in La Commune, journal du soir, Paris, 3 mai 1871)
    • Il y avait même un commissaire du gouvernement, M. Vaucorbeil. Et tous ces illustres personnages bockaient et fumaient comme de simples mortels, bien étonnés de se retrouver en pareil endroit. — (H. Moreno, Semaine théâtrale, in Le Ménestrel, 38e année, numéro 25, Paris, 19 mai 1872, page 203)
    • Elles se donnaient rendez-vous, traînant ensemble leurs jupes dans Paris, jusqu’à dix heures du soir et, quand elles n’allaient pas retrouver Fernand au café-concert où il chantait, l’attendaient dans le sous-sol d’une brasserie du faubourg Saint-Denis. On y bockait jusqu’à la fermeture de l’établissement. — (Lucien Descaves, Une vieille rate, éditions Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1883, pages 97-98)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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