bougonnement

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

De bougonner avec le suffixe -ment.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
bougonnement bougonnements
\bu.gɔn.mɑ̃\

bougonnement \bu.ɡɔn.mɑ̃\ masculin

  1. Action de bougonner.
    • Et sentant que son accent revêche mollissait jusqu’à l’attendrissement, il noya cette émotion dans un fort souffle de bougonnement. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1849, 2e partie, chap. 4)
    • Dans les textes médiévaux, la langue incompréhensible de l’étranger ou du barbare sur sa terre sauvage est très souvent décrite comme une sorte d’aboiement, de bougonnement assez semblable au grognement des animaux. — (Xavier Yvanoff, Anthropologie du racisme, L’Harmattan, 2005, page 135)
  2. Propos d’une personne qui bougonne.
    • Pour l’achever, les bougonnements de Tartarin-Sancho, qui ne cessait de geindre et de pester : « Imbécile, va !... Je te l’avais bien dit !... Ah ! tu as voulu aller en Afrique... Eh bien, té ! la voilà l’Afrique... Comment la trouves-tu ? » — (Alphonse Daudet, Tartarin de Tarascon, 1872, 2e épisode, chap. 1)
    • Peu communicative, et se tenant à l’écart de ses compagnes, toute la soirée, on la voyait, du pas irrité d’un animal en cage, aller d’un bout à l’autre de la salle longue, avec de petits bougonnements entre les dents, tout en tricotant, d’un air farouche, un bas blanc. — (Edmond de Goncourt, La Fille Élisa, G. Charpentier, 1877, p. 134)

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]