c’est tout un

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(XVIe siècle) Composé de c’est, tout et un

Locution-phrase [modifier le wikicode]

c’est tout un \s‿ɛ tu.t‿œ̃\ (se conjugue → voir la conjugaison de être)

  1. (Familier) C’est identique, c’est la même chose, cela revient au même, il n’importe, cela est égal.
    • Qu’il vienne ou qu’il ne vienne pas, c’est tout un.
    • Je propose un vie basse et sans lustre, c’est tout un. — (Michel de Montaigne, Les Essais : Du repentir, chapitre 2, livre trois)
    • — Est-ce que ce n’est pas notre métier à tous deux de prêcher ! Un curé, à sa chaire, un avocat, à son banc, c’est tout un.
      — Non pas, non pas ! dit le curé, cela fait deux.
      — À la bonne heure ! deux bavards, deux ergoteurs.
      — (George Sand, Jeanne, 1844)
    • Il s'agissait de visiter un kapas (c'est ainsi que les Lithuaniens appellent les tumulus auxquels les Russes donnent le nom de kourgâne) très célèbre dans le pays, parce qu'autrefois les poètes et les sorciers, c'était tout un, s'y réunissaient en certaines occasions solennelles. — (Prosper Mérimée, Lokis, 1869)
    • J’avais entendu raconter des histoires de prisonniers qu’on tenait enfermés pendant des mois sans les faire passer en jugement ou sans les interroger, ce qui pour moi était tout un. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
    • J’appelai, du fond du cœur, la Voix à mon secours, car jamais je ne me serais imaginé que la Voix et le fantôme étaient tout un ! — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]