effarement

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Dérivé de effarer, avec le suffixe -ment.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
effarement effarements
\e.faʁ.mɑ̃\

effarement \e.faʁ.mɑ̃\ masculin

  1. État d’une personne effarée.
    • Quel paysage ! ruminait Durtal, […]. Il se rappelait l’effroi du site qu’il avait traversé entre Saint-Georges de Commiers et La Mure, son effarement en wagon lorsque le train passait lentement au-dessus des gouffres. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • […], je lis avec effarement, à plusieurs encoignures, des affiches enluminées […]. « Engagez-vous dans l'armée coloniale! » s'écrie l'autre, toute enluminée de perroquets, toute rehaussée de nudités affriolantes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Mademoiselle Baptistine se retourna, aperçut l'homme qui entrait et se dressa à demi d’effarement, puis, ramenant peu à peu sa tête vers la cheminée, elle se mit à regarder son frère et son visage redevint profondément calme et serein. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
    • J’ai voyagé dans un effarement perpétuel et je crois bien que j’avais tantôt dans cette ville claire la mine d’un hibou au soleil. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 41.)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]