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(2003)N’est-ce pas là - encore une hypothèse de travail - que s'élabore une idéologie sans discours politique, une opinion du pouvoir exécutif, sans configuration exacte, à l’opposé des « factions » qu’elle ne cesse de dénoncer, donc insaisissable ? Appelons-la l’« extrême centre » ! Elle s'avère non moins radicale que les forces centrifuges qu'elle dénonce, et bien mieux embusquée parce qu'elle calque sa position mimétique sur les transformations de l'Exécutif, d'une expression républicaine à l'autre. Authentique violence faite au débat démocratique, cet « extrême centre », issu d'une pratique de l'appareil exécutif, et sans cesse présenté et traduit comme étant la défense des honnêtes ou des vertueux, ne se présente pas de façon monolithique.— (Pierre Serna, Barère, penseur et acteur d'un premier opportunisme républicain face au Directoire exécutif, Annales historiques de la Révolution française, 2003, 332, page 102)
Emmanuel Macron se réclame de l’ «extrême centre» qu’incarnèrent successivement, dans l’Histoire, le Directoire, le Premier et le Second Empire, et différents courants technocratiques saint-simoniens— (Jean-François Bayart, « Où va la France? », Le Temps, 8 mai 2023)
N’est-ce pas là - encore une hypothèse de travail - que s'élabore une idéologie sans discours politique, une opinion du pouvoir exécutif, sans configuration exacte, à l’opposé des « factions » qu’elle ne cesse de dénoncer, donc insaisissable ? Appelons-la l’« extrême centre » !— (Annales historiques de la Révolution française, 2003, 332, page 102)