fausse joie

Français

Étymologie

(XVII^e siècle) Composé de fausse et de joie.

Locution nominale

Singulier	Pluriel
fausse joie	fausses joies
\fos ʒwa\

fausse joie \fos ʒwa\ féminin

1. Joie, fondée sur une base qui s’avère fausse, suivie d’une déception.
   • Assez souvent le ciel par quelque fausse joie
     Se plaît à prévenir les maux qu’il nous envoie;
     Du moins il m’a rendu quelques moments bien doux
     Par ce flatteur espoir que j’allois être à vous.
     Mais puisque ce n’étoit qu’une trompeuse attente,
     Gardez mon souvenir, et je mourrai contente. — (Pierre Corneille, Andromède, acte II, scène 3, 1650)
   • M^lle Blanche a eu tort de vous dire ça… Ce n’est peut-être qu’un faux bruit qui vous donnera une fausse joie. — (Delphine de Girardin,La joie fait peur, scène XXI, J.-A. Lelong, Bruxelles, 1854, page 57)
   • - Le moyen de faire sortir votre père de la Bastille !
     - Ne me donnez pas une fausse joie !
     - Je ne vous donne pas une fausse joie, car, cette fois-ci, je suis certain de réussir... — (Henry de Gorsse et J. Jacquin, La jeunesse de Cyrano de Bergerac, University Press, Cambridge, 1914, page 181)

Traductions

• Anglais : short-lived happiness (en)
• Espagnol : falsa alegría (es) féminin

Prononciation

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Références

• « joie », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage