incommercialisable

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1845)[1] Dérivé de commercialiser, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
incommercialisable incommercialisables
\ɛ̃.kɔ.mɛʁ.sja.li.zabl\

incommercialisable \ɛ̃.kɔ.mɛʁ.sja.li.zabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qu’on ne peut pas commercialiser.
    • Avant l’introduction des cultures commerciales un surplus de terres n’avait que très peu d’intérêt économique pour un individu ou une communauté familiale; il suffisait de cultiver la quantité de vivres nécessaires pour nourrir les membres du groupe, puisque tout surplus agricole était incommercialisable. — (Robert Buijtenhuijs, Le Mouvement « Mau-Mau » : une révolte paysanne et anticoloniale en Afrique noire, Mouton, La Haye et Paris, 1971, page 102)
    • Le plus grave est que la détresse nerveuse de ces animaux avant l’abattage a pour effet d’altérer la qualité de la viande de certains porcs (par déséquilibre hormonal). Des mauvaises langues pourraient dire que la viande ainsi incommercialisable en boucherie est utilisée pour la charcuterie... — (Alain Cohen, François Lourbet, Bon appétit, messieurs ! Les empires alimentaires, Balland, Paris, 1976, page 109)
    • C’est vrai que la soie des Cévennes était à un prix qui est 4 à 5 fois le prix chinois ! Donc une soie incommercialisable. — (Françoise Clavairolle, Le renouveau de la production de la soie en Cévennes (1972-1998), Presses Universitaires François-Rabelais, Tours, 2008, page 96)

Antonymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Prononciation audio manquante. (Ajouter un fichier ou en enregistrer un avec Lingua Libre Lingua Libre)

Références[modifier le wikicode]

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 279.