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Au détour d'un amas de roches buissonneuses, je tire sur une gazelle. Un bellah arrête le dernier bourriquot du convoi pour emporter ce gibier — notre repas, ce soir.— (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, p. 24)
Je pris l'habitude, à l'imitation des goumiers et des bellahs, d'aller pisser accroupi, à flanc de dune, pour parer au risque de m'humidifier le saroual par vent tourbillonnant et parce qu'en terre d'Islam, ce besoin est à satisfaire discrètement.— (Robert Le Roy, Méhariste au Niger: souvenirs sahariens, Éditions Karthala, 1997, p. 76)
Ainsi, lorsque l'on parle des Bellahs, ces noirs des franges méridionales du Sahara, désigne-t-on moins une ethnie qu'une condition sociale. Les Bellahs vivent sous la domination des nomades du désert et la population se trouve partagée en deux groupes bien distincts : « d'une part vingt-cinq pour cent de seigneurs féodaux, statiques, imperméables à toute évolution et d'autre part soixante-quinze pour cent de serfs (les Bellahs).— (Marcel Pollaud-Dulian, Aujourd'hui l'esclavage: Servitude et esclavage contemporains, Les Éditions ouvrières, 1967)