bleu de méthylène

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1879)[1] De l’allemand Methylenblau (« même sens ») car il s’agit d’un découverte en 1877 de Heinrich Caro, chimiste allemand chez BASF.

Attestations historiques[modifier le wikicode]

  • (1879)[1] Bleu de méthylène. - La Compagnie Parisienne du gaz avait exposé un bleu très beau, récemment découvert par M. Caro. — (M. Riche de l’Académie nationale de pharmacie (France), Exposition universelle, Journal de pharmacie et de chimie, 1879, page 545)

Locution nominale [modifier le wikicode]

Une goutte de bleu de méthylène dans du glucose en solution.
Structure du bleu de méthylène

bleu de méthylène \blø.də.me.ti.lɛn\ masculin singulier

  1. (Chimie) Composé hétérocyclique à trois noyaux utilisé comme colorant des tissus vivants, qui teint le collagène en bleu. Il possède des propriétés antiseptiques. Il se présente sous forme de cristaux bleu de formule brute C16H18ClN3S.
    • Le procédé de coloration par le bleu de Méthylène publié dans les « dermatologischen Studien » d'Unna se rapproche du précédent, mais il lui est inférieur en ce qui concerne la coloration du bacille de la morve. — (Hermann Kühne, Recherche des bactéries dans les tissus animaux : guide pratique rédigé d’après des travaux personnels traduit par Martin Herman, 1889, page 31)
    • Les bleus qu’on utilise dans l’industrie sont : le bleu de Prusse, d’outremer, le carmin d’indigo, le smalt ou bleu de cobalt, l’alizarine bleue ou bleu d’anthracène, le bleu de méthylène et le bleu de Campêche. — (Reconnaissance chimique des bleus, Moniteur de la papeterie française, 15 août 1890, pages 59 et 60)
    • Quand les médecins veulent s’assurer du bon fonctionnement du filtre rénal de leurs malades, ils exécutent l’ « épreuve du bleu », c’est-à-dire qu'ils lui font une injection sous-cutanée de bleu de méthylène. — (Alphonse Allais, Ne nous frappons pas, 1900, page 116)
    • Le bleu de méthylène, qu’il ne faut pas confondre avec le bleu de méthyle, s'élimine par les urines qu'il colore en bleu : ce fait a été utilisé pour l'étude de la perméabilité rénale. — (Georges Lemoine et Ernest Gérard, Formulaire et consultations médicales, 1905, page 102)

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Paronymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. a et b Pierre de Menten de Horne, Dictionnaire de chimie: Une approche étymologique et historique, , Éd. De Boeck, Bruxelles 2013. , page 70., Références bibliographiques (pdf, 1.56 Mo)