francophobe

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Dérivé du préfixe franco-, avec le suffixe -phobe.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
francophobe francophobes
\fʁɑ̃.kɔ.fɔb\

francophobe \fʁɑ̃.kɔ.fɔb\ masculin et féminin identiques

  1. Qui hait les Français, la France et les choses de France ou ce qui s’y rapporte de près ou de loin.
    • D’autres encore affirmaient que son départ n’était qu’une manœuvre destinée à sauver la face, à faire croire à la population qu’il était le prisonnier de la France et à fomenter ainsi un mouvement francophobe. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 274)
    • L’opinion publique italienne ne fut pas informée de ces contacts, mais la presse transalpine publia dans les jours précédant l’entrée en guerre de nombreux articles très francophobes. — (Élisabeth du Réau, Édouard Daladier (1884-1970), Fayard, 1993)
    • Ce phénomène est encore plus marqué au Canada français, qui est systématiquement montré du doigt dans le reste du pays au cours d'une campagne de presse aux forts relents francophobes. — (Frédéric Bastien, 1917 : la crise de la conscription : les Québécois, des pacifistes, dans L’annuaire du Québec 2007: le Québec en panne ou en marche ? sous la direction de Michel Venne et Miriam Fahmy, Éditions Fides, octobre 2006, page 199)

Synonymes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
francophobe francophobes
\fʁɑ̃.kɔ.fɔb\

francophobe \fʁɑ̃.kɔ.fɔb\ masculin et féminin identiques

  1. (Canada) Qui hait les Canadiens français, en parlant des Canadiens anglais.
    • En 1924, Jules Tremblay, se faisant sans doute le porte-parole des traducteurs fédéraux qui côtoient des francophobes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la fonction publique, exprime son point de vue lors d’une activité culturelle organisée par la Ligue de la Bonne entente. — (Alain Otis et Jean Delisle, Les douaniers des langues — Grandeur et misère de la traduction à Ottawa, 1867-1967, Presses de l’Université Laval, 2016, page 382)

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]