indessoudable

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1845)[1] Dérivé de dessouder, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
indessoudable indessoudables
\ɛ̃.dɛ.su.dabl\

indessoudable \ɛ̃.dɛ.su.dabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qu’il est impossible de dessouder.
    • Mme Bérard n’est pas seulement une femme, elle est mère... et les enfants seraient entre vous la chaîne indessoudable... — (Alexis Bouvier, Le mariage d’un forçat, Ernest Flammarion, Paris, 1888, page 222)
    • Pas d’obsolescence programmée, pas de composants indessoudables à la provenance douteuse. — (Le plein de cartes Gottlieb au salon de Sorgues ce week-end !, flipjuke.fr, 27 octobre 2023)
  2. (Sens figuré) Qu’il est impossible de désunir, de dissocier.
    • Les musiciens s’arrêtèrent un instant et les deux jeunes gens restèrent enlacés, indessoudables, écoutant le galop effréné de leurs cœurs. — (Evane Hanska, La romance de la Goulue, Balland, Paris, 1989)
    • Son penchant prononcé pour le lieutenant Lecoanet et leurs goûts communs pour les bonnes choses en ont rapidement fait une équipe, au dire des pires détracteurs, « indessoudable »... — (Jean-Marc Carité, La revanche du gringet, Utovie, Bats, 2016)
    • Et même si d’excellents autres joueurs comme l’arrière Jack Cantoni s’y sont ajoutés, c’est d’abord cette ennéade, ce groupe indessoudable - au sens propre du terme - de neuf hommes, qui a fait la supériorité de ce « grand Béziers ». — (Jérôme Bureau, Patrick Lemoine, Le grand livre du Rugby, Hachette, Paris, 2019, page 107)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Prononciation audio manquante. (Ajouter un fichier ou en enregistrer un avec Lingua Libre Lingua Libre)

Références[modifier le wikicode]

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 304.