lazagne

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Nom commun 1 [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
lazagne lazagnes
\la.zaɲ\

lasagne \la.zaɲ\ féminin

  1. Variante orthographique de lasagne.
    • La lazagne est une pâte d’Italie de la même composition que celle du macaroni, à la différence que celle-ci ressemble assez à la figure des copeaux de menuisier. — (Les soupers de la cour, ou l’art de travailler toutes sortes d’alimens pour servir les meilleures tables, suivant les quatre saisons, tome premier, L. Cellot, Paris, 1778, page 102)
    • — Achetez, monsieur, achetez ma belle lazagne ; il n’y a pas de meilleure lazagne à Venise !… — (Charles Nodier, Mademoiselle de Marsan, Vervloet, La Haye, 1832, page 107)
    • […] mais, pour rien au monde, je n’eusse accepté un morceau de pain à cette table, et j’allai trouver la Mariuccia, qui mangeait un plat de lazagne dans le casino, et qui le partagea joyeusement avec moi. — (George Sand, La Daniella, tome II, Librairie nouvelle, Paris, 1857, page 177)
  2. (Argot) (Vieilli) Lettre, missive[1].
    • Cependant, ceux qui désireront vivement une réponse de la P. L. n’auront qu’à joindre un timbre pour ça à leur lazagne, et la P. L. leur répondra. — (Gill, La Petite Lune, n° 46, mai 1878, page 2)
    • Identiques aussi sont les agissements des voleurs à la fausse lazagne (fausse lettre). — (Hogier-Grison, Le monde où l’on vole, Henry du Parc, Paris, 1887, page 79)

Nom commun 2[modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
lazagne lazagnes
\la.zaɲ\

lasagne \la.zaɲ\ masculin

  1. (Par analogie) (Argot) (Rare) Portefeuille.
    • C’est sûr ce délicieux plat italien que l’on peut déguster avec un petit verre de chianti, mais le lazagne désigne aussi, au masculin, le portefeuille ou une bourse. — (Jean-Michel Jakobowicz, Guide de poche des gros mots, Leduc.s Humour, 2020)

Dérivés[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Eugène François Vidocq, Les Voleurs, physiologie de leurs mœurs et de leur langage, tome second, Paris, 1837, page 304.