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Hilaire longea un coin de la prairie, que l’étang démuré ronge comme un océannet patient, et coupant à travers les foins mûrissants où ses jambes laissaient deux sillages, gagna l’avenue de hêtres. Il ne la descendit pas jusqu’à la route, mais coupa au court, par un petit chemin creux, humide, traversé d’ornières, où dormait une eau boueuse, troué par les sabots lourds des chevaux ahanants.— (Rémy de Gourmont, « Merlette », in Le Contemporain, nouvelle série, tome premier, Lyon / Paris, 1884)